Anaïs poursuit son voyage en Espagne dans la troisième ville du pays, la capitale de la Communauté autonome de Valence et la patrie de la paëlla. J’ai eu l’occasion de séjourner plusieurs fois dans cette jolie ville de la côte Est de l’Espagne. A chaque visite, j’ai pu découvrir une nouvelle facette, un nouveau quartier ou de nouvelles adresses.
Valencia,
Ce que j’aime beaucoup à Valencia, c’est le mélange des styles architecturaux. L’architecture futuriste de la Cité des Arts et des Sciences jongle très habilement avec celle du centre ville beaucoup plus traditionnelle.
La Cité des Arts et des Sciences se compose de plusieurs bâtiments plus impressionnants les uns que les autres. Cet ensemble de bâtiments contemporains abritent 4 salles de concerts et d’opéra, un parc océanographique, une salle de projection en 3D et un musée des sciences est en grande partie l’œuvre de Santiago Calatrava.
A Valencia, j’ai aussi apprécié :
- Son Musée des Beaux-Arts qui renferme des toiles du Greco, de Goya et de Vélasquez, ainsi que des œuvres de peintres de l’école impressionniste de Valence.
- La splendide Lonja de la Seda (halle de la Soie), du XVe siècle qui servait jadis de Bourse aux marchands valenciens classée au patrimoine mondial de l’humanité.
La fête de la vierge des désemparés et des démunis,
En mai, une célébration en faveur des désemparés et des démunis rassemble de très nombreux habitants de Valence mais aussi beaucoup de touristes. C’est autour de la basilique de Notre Dame des Désemparés que tout se passe. C’est ici qu’est conservé la patronne de Valence : la vierge des désemparés et des démunis. Durant tout le week-end des festivités sont organisées. On peut y voir des danses traditionnelles et folkloriques. Les célébrations se clôturent par la procession de la vierge qui est suivi par un cortège dans les ruelles de la ville.
La coupe de l’America
La Coupe de l’America est une course de bateaux à voile que je peux qualifier de mythique. Un trophée en argent est attribué au vainqueur de la régate qui porte son nom. C’est le plus ancien trophée toujours disputé de nos jours.
L’America’s cup c’est un événement rare puisque la course n’a lieu que tous les 3-4 ans. En 2007, les courses de la Vuitton Cup et l’America’s Cup avaient lieu à Valencia (Merci aux Suisses). J’ai eu la chance de pouvoir admirer des bateaux s’affronter au large à bord d’un voilier de plaisance. C’était magique. Ceux qui aiment la voile comprendront aisément pourquoi. Cette année la coupe aura lieu à San Francisco en septembre prochain. La Vuitton Cup qui déterminera les finalistes de l’America’s Cup a lieu en ce moment même à San Francisco jusqu’au 30 août.
La gastronomie,
Côté cuisine, il y a beaucoup à dire car Valencia est bien connue pour ses plats à base de riz comme la Paëlla et l’arroz. Le plat le plus renommé est bien sure la paëlla valenciana (paella valencienne). Elle est cuite au feu de bois dans une large poêle (paellera) et contient du riz espagnol du lapin, des poivrons, des tomates, des haricots verts, de l’huile d’olive, du safran et des escargots.
Mais la gastronomie de Valencia ne se limite pas à ces plats à base de riz bien au contraire. Parmis les plats les plus traditionnels on trouve aussi :
- L’Olleta (une potée à base de viande de porc, de haricots blancs et de légumes)
- Le Suquet de peix (un ragoût d’anguilles, de pommes de terre, d’ail, et de poissons)
Moi j’aime aussi les tapas même si ce n’est pas forcement un plat typique de la ville.
Les tapas,
Parmis les meilleures tapas que j’ai pu déguster à Valencia, il y a :
- Les aceitunas : des olives marinées, souvent farcies de poivrons.
- Les calamares : des calamars servis frits ou dans une sauce au vin rouge, à la tomate et à l’oignon.
- Les caracoles picantes : des escargots sautés dans une sauce à base de piments et de feuilles de laurier.
- le chorizo : une charcuterie typique d’espagne à base de porc, d’épice et de piment.
- Le jamón : du jambon cru.
- Les mejillones : des moules, souvent servies avec une sauce à base de tomates.
- Les tellinas : de petites palourdes cuites à la vapeur avec du beurre et du citron.
Les tapas sont à déguster avec un bon verre de vin rouge ou rosé pour les amateurs. Lorsque j’organise des apéros à la maison, je propose également le gaspacho en verrines et des charcuteries (chorizo, lomo, jambon cru) sur des tranches de pain poilane piquées d’une olive verte fourée aux anchois ou marinée au citron. C’est excellent.
Mon adresse préférée à Paris,
Si vous préférez sortir manger, je n’ai qu’une adresse à Paris pour les tapas mais aussi la paëlla traditionnelle : Chez Ramona. C’est un petit restaurant situé à l’étage d’une boutique tenue pas une famille soucieuse de proposer une cuisine traditionnelle de qualité et très copieuse. Les paëllas sont un régal pour les yeux et les estomacs et le porte monnaie se sent pas si mal non plus !
Chez Ramona
17, rue Ramponneau
75020 Paris
Réservation au 01 46 36 83 55
La paëlla c’est sur commande !
Métro : Belleville
Ouvert tous les soirs du mardi au dimanche
Retrouvez tous les voyages d’Anaïs dans son assiette ICI.
Les délices d'Anaïs 
[…] en Australie, à Kuala Lumpur en Malaisie, à Singapour, à New York ou à Atlanta aux USA, à Valencia en Espagne à chaque nouvelle visite, nous restons des heures en admirations devant les […]